L’un des principaux amplificateurs du danger de votre détour montagnard est le mauvais équipement. Le coup de vent, la pluie, etc., seront évidemment mieux supportés si les vêtements adaptés sont dans le sac, prêts à être sortis. On ne devrait jamais partir en montagne sans bien choisir son équipement de randonnée : un pull ou une fourrure chaude, un anorak, des lunettes de soleil de la crème solaire, un peu de nourriture et une gourde. On y ajoutera si possible carte, topoguide, voire boussole et jumelles.. Car, toujours dans la série enchaînement de catastrophes, la montagne, ça fatigue, et ça fatiguera d’autant plus qu’on sera mal hydraté et mal restauré. C’est alors, avec la fatigue, que le risque au départ minime d’une malencontreuse chute sur les pierres du sentier se fera plus forte et, un malheur n’arrivant jamais seul, c’est précisément à ce moment là que l’orage choisira de survenir.
Le point sur lequel on aimerait insister dans le choix de votre équipement de rando est la nécessité d’être bien chaussé. Beaucoup d’accidents sur sentiers ne sont autres que des chutes et, là encore, on regrettera d’y insister, ce n’est pas dans les falaises d’escalade que celles-ci sont les plus fréquentes. De bonnes chaussures de marche, adaptées a l’effort prévu (pas de chaussures basses et à semelles lisses s’il y a des névés à traverser, par exemple) seront donc, dans tous les cas une nécessité. On y gagnera en outre en confort, rien n’étant pire que de passer son temps à se tordre les chevilles sur un sentier aux allures d’éboulis. Sur ces mêmes éboulis croulants, vous vous faites doubler comme un cabri par un type en tennis fort à l’aise ? C’est possible. Mais lui a sans doute l’habitude d’y marcher depuis l’enfance, et il serait absurde de vouloir l’imiter.
Nous ajouterons en guise de conclusion que bien choisir son équipement de randonnée doit être accompagné par un contrôle régulier et un entretient minutieux du matériel.
