Courir la nuit est un défi que tout randonneur tient à relever et pour beaucoup c’est devenu une vraie passion. Les difficultés sont amplifiées quand c’est seulement la lueur de la lampe frontale qui vous éclaire le chemin. La course de nuit est une pratique très spécifique du trail.
Cette discipline requit une présence mentale et surtout de l’anticipation visuelle. Ce n’est pas facile d’avoir des réflexes rapides quand vous avez quelques dizaines de centimètres éclairées devant vous et vous êtes en train de courir. Pour développer des réflexes et maitriser son corps tout en gérant la fatigue, il faut s’équiper d’une lampe frontale de qualité et s’entrainer de nuit bien sûr !
Pour avoir un bon rythme, le niveau technique dans la course à pied est d’une importance majeure. Une fois le rythme de respiration et l’endurance sont mis à niveau, il est préférable de commencer à s’entrainer sous la pleine lune et sur un terrain dégagé, pas trop compliqué. Plus on est à l’aise dans l’obscurité, plus on peut monter la barre et attaquer des terrains plus techniques. Les traileurs expérimentés ne se confinent pas seulement à s’entrainer en courant, ils pratiquent d’autres activités de nuit comme le ski, le vélo, les raquettes.
Courir en groupe est également une bonne idée, ceci permet de développer le ressenti et le contrôle de vitesse. La motivation est boostée certes, mais aussi l’éclairage car beaucoup plus de lampes frontales.
Conseils
Enfin, il est important de penser à prendre des piles de recharge, une lampe frontale supplémentaire, un GPS pour les aventuriers des nouveaux parcours. Pour les sorties de longue durée, il faut savoir gérer l’autonomie des piles, lors des montées l’éclairage est en mode économique car la vitesse est plus lente alors que lors des descentes l’éclairage est à son maximum. L’élément majeur reste d’apprendre à prévoir les changements de terrain et avoir les bon réflexes de la nuit.