Les amateurs de randonnées et de treks rêvent tous un jour de gravir les plus hauts sommets du monde. Everest, Kilimanjaro, cordillère des Andes… la réalisation d’un trek en altitude requière toutefois une excellente préparation physique et mentale. Le point.
Altitude : quels effets sur le fonctionnement de l’organisme ?
La diminution de l’air, l’abaissement de la température et l’action du rayonnement solaire en altitude induit une série d’effets sur le fonctionnement de l’organisme humain. On peut par exemple citer :
- L’augmentation de la respiration (hyperventilation)
- L’augmentation de la fréquence cardiaque
- L’augmentation des globules rouges dans le sang
L’altitude n’est pas toujours néfaste pour l’organisme. En effet, il n’est pas rare de voir des sportifs séjourner en altitude, à plus de 3000 mètres, dans le but d’accroître le taux de leurs globules rouges dans le sang. L’augmentation des capacités d’oxygénation du corps leur permet ainsi d’améliorer leurs conditions physiques au niveau de l’endurance.
Le mal aigu des montagnes
Le mal aigu des montagnes regroupe également divers symptômes liés à une mauvaise acclimatation de l’organisme à l’altitude. Réaliser un trek à Bali sans préparation et gravir le sommet du Mont Agung à 3142 mètres d’altitude (en savoir plus ici) peut par exemple causer les symptômes suivants :
- Les insomnies
- Les maux de tête
- Les difficultés de respiration
- La fatigue
- Les nausées
Avant de partir pour un trekking d’altitude au Pérou (voir des exemple ici) ou ailleurs, il est donc vivement conseillé de réaliser un stage de préparation à la randonnée afin d’acquérir une meilleure aisance sur les terrains d’altitude.