Qu’on nous excuse de proférer des truismes, mais il est de fait, malheureusement, que c’est en été qu’il fait le plus chaud: c’est donc aussi en été que le paysage sera (relativement) le plus décevant. Certains sommets seront donc d’autant plus “rémunérateurs”, question paysage, qu’on pourra les visiter à d’autres périodes, printemps, automne ou hiver. Préférons d’emblée l’automne, où les beaux jours, bien que courts, offrent parfois une lumière incomparable. Cela dépendra aussi du moment où vous trouverez une location d’appartement aux Arcs ou même un chalet à Méribel qui correspondent à votre budget.
Si l’on écoutait les photographes, toujours à la recherche de la “belle lumière”, on n’irait guère en montagne durant l’été, et moins encore aux heures où les randonneurs la fréquentent le plus, c’est-à-dire en milieu de journée !
Sauf que : en famille, l’été est tout de même une période parfaite pour randonner en toute tranquillité, à condition d’amener de quoi s’hydrater.
Quant à l’hiver, voilà une période qui nécessite de faire appel à d’autres qualités que celles du randonneur, et où en outre le paysage uniformément blanc manque souvent de diversité. Mais le cas échéant, celui qui sait ajouter à sa panoplie, selon le cas, skis ou raquettes, s’en trouvera d’autant mieux qu’alors des sommets banals retrouvent une virginité quasi-totale : cela donne envie de se laisser tenter par la vente d’un appartement au ski non ?
Citons, par exemple, le cas du mont Ventoux, envahi par les autos en été, redevenu sauvage l’hiver. Certains massifs particulièrement ” caillasse ” des Alpes du Sud (Dévoluy, Champsaur, etc.) gagneront à être fréquentés en fin de printemps, lorsque des névés soulignent encore le relief.